Le cloud n’est pas une solution sans nuages (LJA)

Les avocats peuvent-ils aujourd’hui assurer à leurs clients que les informations qu’ils leur confient sont bien protégées ? L’informatique en nuage, ou cloud, apporte-t-elle toutes les garan- ties face aux risques liés aux cybercommunica- tions ? Les réponses sont à la fois techniques et juridiques.

Personne n’est à l’abri des cyberattaques. Si certains avocats pouvaient en douter, l’affaire Snowden a eu le mérite de met- tre les points sur les “iî : le 16 février dernier, le New York Times révélait qu’un des documents top-secrets obtenus par Edward J. Snowden démontrait qu’un cabinet d’avocats américain a été espionné alors qu’il représentait un gouvernement étranger dans un contentieux commercial avec les …tats-Unis (1). Sans sur- prise, les informations couvertes par le secret professionnel n’échappent donc pas au champ de la surveillance nationale. Aux …tats-Unis comme ailleurs. « Les révélations qui ont eu lieu l’an- née dernière sur l’étendue de l’espionnage électronique des avo- cats par les agences de renseignement occidentales européennes et américaines montrent que le problème est très grave, et il a véritablement été pris en compte par la profession », commente Hugo Roebroeck, directeur des relations extérieures du Conseil des barreaux européens (CCBE). Les agences de renseignement natio- nales ne sont pas les seuls acteurs en cause : si les interventions des hackers militants cherchent surtout à dénoncer et déstabiliser leurs cibles, le monde numérique offre pléthore d’opportunités aux spécialistes de l’espionnage industriel, pour lesquels les cabinets d’affaires et la masse d’informations sensibles qu’ils traitent sont des cibles de choix. « Nous savons que les avocats sont le maillon faible du transfert de l’information, poursuit Hugo Roebroeck. Ils travaillent pour des entreprises, ont accès à des documents confidentiels. Or, certains cabinets ne sont pas toujours suffi- samment équipés pour se défendre contre l’espionnage industriel et la cyberpiraterie. » Lire la suite sur LJA (La lettre des juristes d’affaires, contenu payant).

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