Orques et eaux taries (Society)

Caresser les dauphins, s’approcher au plus près d’orques de six mètres de long, admirer les facéties des otaries… Depuis les années 1970, Marineland, à Antibes, fait rêver petits et grands. Le plus vaste parc marin d’Europe est pourtant loin d’être le paradis qu’il prétend. Bassins pollués par des hydrocarbures après les inondations de l’automne dernier, animaux bourrés de médicaments, voire d’antidépresseurs, et supportant mal la captivité: depuis des mois, les accusations se multiplient. Et la cash machine se tarit. Enquête.

Honk! Honk! Honk!” Il est à peine 9h mais le cri entêtant des otaries résonne déjà dans les allées encore désertes de Marineland, à travers les pelouses bordées de palmiers et les toboggans géants d’Aquasplash. Non loin de là, une vingtaine de manchots barbotent dans leur bassin turquoise, imperturbables. “Venez, c’est par ici, on y va!” Menés par un employé en sweat bleu barré d’une orque, une centaine de personnes s’avancent lentement près de l’enclos des ours blancs. Elles forment un drôle de cortège, dans lequel des journalistes tout en caméras et micros côtoient les costumes trois pièces des “nombreux VIP” qui ont fait le déplacement, selon une attachée de presse : le maire d’Antibes, Jean Leonetti ; le président du département, Éric Ciotti ; celui de la région, Christian Estrosi ; et une opée de personnalités locales –le sous- préfet, le directeur de Cap 3000, l’un des principaux centres commerciaux de la région, ou encore le président de la Fédération des boulangers… Lire la suite dans Society (numéro 28, payant).

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